vendredi 7 septembre 2012

Augustin

Histoire inventée par mon Adèle, du haut de ses 6 ans.  Un petit peu difficile d'être à la fois maman et animatrice...  L'histoire mériterait donc d'être retravaillée...  Par contre, je suis époustouflée du magnifique album qu'elle a réalisé.  Une vraie virtuose du pinceau, ma petite puce ...



Il est petit, Augustin.  Oh, pas très très petit, non.  Mais un peu petit.  Juste un peu plus petit que les autres.
Les autres, ils l’appellent « croissant de lune », car c’est alors que la lune est petite !
Dans sa maison, Augustin s’amuse tout seul avec son jeu préféré : le bilboquet.
Il le sait bien, Augustin : un jour, il quittera sa maison !


Un jour, alors qu’il s’éloigne de sa maison chaque jour un petit peu plus loin, Augustin finit par se perdre dans la forêt, et ne retrouve plus le chemin du retour !  La forêt est noire et profonde, mais heureusement, des petites lucioles illuminent sa route.  Il marche des heures durant.  Il aperçoit un ours qui a capturé un hérisson et s’apprête à le manger.  Augustin sauve la vie du petit hérisson.  L’ours, furieux, jure de se venger.


Augustin, avec le petit hérisson, s’enfuit.  Il finit par arriver devant la maison de Benjamin.  Benjamin connait le chemin pour retourner au village d’Augustin, et tous les trois retournent dans la forêt.

Mais l’ours les guette, leur saute dessus, et emporte le petit hérisson dans la gueule jusqu’à sa caverne.
Le hérisson a perdu un petit picot.

Benjamin n’écoute que son courage, il se précipite dans la grotte pour attaquer l’ours.  Mais dans le combat, l’ours se rue sur Benjamin qui tombe, évanoui.  Augustin voit son meilleur ami et son petit hérisson aux mains de l’ours, qui semble fou furieux.  Muni du seul petit picot, Augustin se jette sur l’ours, lui plante le picot dans la gorge.  Le picot acéré tue l’ours sur le coup !


Les trois amis reprennent leur route, et bientôt, ils aperçoivent le jardin d’Augustin.  Le hérisson, tout heureux, se trouve un refuge sous les feuilles mortes.  Benjamin s’apprête à retourner chez lui.  « Tu n’as pas envie de venir jouer aux dames avec moi ? » lui demande Augustin


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